LA SORTIE DU JOUR ... (12) | ||||||
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Ce soir, Mesdames et Messieurs, en exclusivité mondiale, depuis cet ilot de beauté que le mon dentier nous envie, le Val de Marne, et spécialement pour mon ami LOUIS KAPALAPECH, devant vos yeux émerveillés, la suite des newyorkaises aventures de l'Hervé simple Berrichon aux Amériques. (z'yva le Louis, on est avec toi !) ... (hein qu'on est avec lui ?!! Dizy toi, moi i' me crois pas) ... | ||||||
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Les Bike Builders de Brooklyn sont de retour ... (ou encore : The boys are back in town et on va se la faire avec les irlandais de THIN LIZZY : http://www.youtube.com/watch?v=pxnDLEmdEt4 Ecoutes c'est du très bon ça ! pi' ça va te rajeunir: 1976). Tu te doutes bien que les trois jours que j'ai passé à NYC ont été agréables (le mot est faible mais en 2013 j'ai décidé de travailler la sobriété des propos ...) ... bien sûr parce qu'il s'agissait de s'immerger dans le bain biker local, parce que c'était l'Amérique, parce que la Bud était fraîche et pas toujours light, que la musique était rock, que des rencontres improbables furent possibles et ... qu'il a fait un temps splendide, comme aux tous premiers jours d'un printemps précoce. Je te rappelle que toi, au même moment, tu es scotché dans ton salon en charentaises col roulé bicoz il y a 20cm de neige à Paname et un peu partout en Gaule. | ||||||
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Incroyable le nombre de malfaisants qui m'envoyaient des photos de paysages français enneigées avec des encouragements du genre « Tu pourras pas atterrir à Roissy », « Tu vas mettre trois jours à rentrer », « Tu vas rester bloqué à NYC ou Londres et ça va te coûter une blinde » ... Ben raté mon cousin ! Le lundi matin mon gros n'avion s'est posé avec une demi-heure d'avance et je suis rentré à la maison comme une lettre à la poste. Et toc ! En fait puisque l'on cause météo, un peu plus de deux mois après le passage de l'ouragan Sandy (classé début novembre par le National Weather Service comme le deuxième plus coûteux à avoir frappé les États-Unis depuis 1900), rien dans la ville ne laisse imaginer l'ampleur de la catastrophe. Plus fort encore, je crois que je n'ai pas entendu une seule personne évoquer le sujet au cours de mon court séjour trop court. Oui, je sais ... !!! Tu es en train de te dire « Mais quel rapport avec nos motos chéries ? - ça fait deux semaines qu'il me gave la boite mail et là, i' sait plus comment s'arrêter le gars !! ». Eh bé non, i'en a un de rapport mon loupiot ! J'y viens. Ainsi donc, l'une des tempêtes les plus dévastatrices de mémoire récente s'est abattue rudement sur New-York et ses alentours. De nombreux foyers, bureaux, espaces de travail ont été sévèrement endommagés pendant et après la tempête. Mais comme l'a fait remarquer la presse locale, tel un phoenix renaissant de ses cendres (oui, c'est vrai, c'est un peu suranné mais ça marche du tonnerre de Zeus avec nos amis américains), NYC est clairement en train de s'en remettre tout comme ... un trio de bike builders de Brooklyn qui ont surmonté les désagréments de la tempête et sont de retour pour faire de la zone du front de mer du South Brooklyn (connue sous le nom de Red Hook) la nouvelle destination de tous les fans de moto du coin à la recherche d'innovation, de pièce, de design et de création motarde (si l'on peut le dire ainsi). | ||||||
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Oui, car il faut savoir que Brooklyn est truffé de petits bouclards (auto et moto) tenus en général par deux ou trois mecs qui mettent leur passion pour la mécanique au service d'une clientèle qui ne supporte plus de mettre les pieds dans une concession officielle aseptisée (qui de plus pratique les mêmes prix qu'au Qatar). Très souvent ces unofficials sont installés dans d'anciens locaux commerciaux ou autres entrepôts, à la déco' minimaliste brut de béton et vieilles briques rouges noircies par le temps. Ils reviennent de loin les gars quand tu vois ce que la montée des eaux a fait de leur quartier. A moins d'avoir un atelier waterproof, on imagine aisément que lesdits ateliers ont dû avoir les pieds dans l'eau jusqu'aux cojones. BROOKLYN MOTOR WORKS, une boutique tenue par Zach Cooper et Carlos Dos Santos, | ||||||
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spécialisée dans la fabrication complète, la modification et la customisation de moto en tous genres a été totalement détruite par la montée des eaux (d'une hauteur de quatre pieds comme i' disent là-bas) pendant la tempête. Ils ont actuellement repris le travail dans un local anonyme et devraient pouvoir regagner Red Hook cet été. | ||||||
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C'est du lourd à gérer pour cette jeune entreprise fondée en 2010. Tu sais, c'est ce genre de petite boite qui bricole tout un tas de motos et se voit confier par nombre de clients confiants des engins pas possible coûtant parfois assez cher. Ici aux USA, ça marche, en Europe / France on voit assez peu de lieux comme ceux-là et en tous cas ils ont rarement des clients qui les laissent bricoler sur des brélons de plusieurs dizaines de milliers d'euros. | ||||||
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Carlos Dos Santos a récemment déclaré que le nouvel établissement va faire oublier l'ancien et que la communauté biker en sera ravi. Brooklyn Motor Works est aussi certifié DynoJet (avec le banc de puissance qui va bien) et propose un large choix de pièces after-market à une clientèle qui vient de toute la ville (et c'est grand NYC). Ce genre d'atelier est toujours improbable, avec une vrai ambiance où les passionnés aiment se retrouver. J'ai eu la chance d'en visiter quelques-uns au fils des années. Tu ne sais jamais vraiment si tu es dans un atelier, une boutique de fringue, un bar, un tatoo station ou une rave party. Et tu y trouves presque tous les types de moto (voire parfois de wouatures), de toutes cylindrées (regardes : http://brooklynmotorworks.com). Et à chaque fois c'est un bon souvenir qui me reste. Un autre bike builder qui avait fait ses premières armes sur HD et travaille maintenant sur toute marque et surtout sur ses propres créations, Keino Sasaki est lui aussi en train de se remettre des dégâts causés par Sandy. Depuis sa rencontre avec son mentor Indian Larry puis avec Paul Cox, on ne le présente plus, il fait partie de la petite famille des master builders américains. Il a bougé son atelier sur Van Dyke street, toujours à Brooklyn. KEYNO CYCLES (avec son logo Sagitaire et son accroche : Master manipulator of motor and metal - même pas besoin de parler l'anglais pour comprendre !) a été fondé en 2008. Son travail est caractérisé par une approche esthétique très artistique. C'est superbe (même si je ne suis pas fan du tout). | ||||||
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Reconnu aux USA en tant que master artist dont les réalisations ont la réputation de flatter le regard et de rappeler au cerveau ce qu'est la beauté lorsqu'elle s'applique à la création moto, son approche consiste à intégrer dans son travail ce qu'il voit / vit. Il a récemment déclaré que Sandy faisait partie des éléments de sa vie, dont il s'inspire d'une façon ou d'une autre. – « Je ne cherche pas l'inspiration, elle vient à moi ». Vas voir son magnifique travail sur son site : http://www.keinocycles.com/index.php Le dernier membre de ce génial trio de bidouilleurs de brélons est Peter Boggia, le patron de MOTO BORGOTARO (en septembre 2012 , RAD Motorcycle avait fait un petit encadré sur cette échoppe – page 34). Son créneau à lui, c'est la moto européenne vintage. | ||||||
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Mais aujourd'hui Peter à une particularité bien à lui dont il se serait très certainement passé : Sandy est le second ouragan qu'il se prend sur la tête. Il était à la Nouvelle-Orléans en apprentissage lorsque Katrina s'y est intéressé. Tu le crois ça ?!! C'est un vrai passionné, sur son site tu peux lire : - "Nous sommes dans ce business parce que nous croyons en la valeur de ces machines qui ont été conçues pour durer éternellement" ». Et c'est certainement cet amour des belles mécaniques qui lui a donné la force de se relever après deux ouragans qui ont détruit son business. Jettes un oeil sur son site : http://www.motoborgotaro.com | ||||||
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La presse moto locale s'en fait l'échos en ce début 2013 : Red Hook is back! The boys are back in town! Brooklyn restera l'un des temples newyorkais de la moto, fabrique de newyorkaise de moto heroes ... et c'est plutôt une bonne nouvelle. La suite bientôt ... La bise, L'Hervé (http://blog.hdcollectibles.fr) | ||||||
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Communiqué de presse de www.bikers-globe.com
Bikers-globe.com, dédié à la "biker culture", au monde des Harley et autres custom bikes, édite le premier livre de l'un de ses membres sur la Daytona Bike Week intitulé "Ma Daytona Bike Week à moi !", par Hervé REBOLLO.
Hervé REBOLLO, biker passionné, s'attache à nous raconter LA bike week hors des sentiers battus, celle méconnue du grand public. Il nous propose ainsi un véritable carnet de voyage illustré de près de 400 photos et de très nombreux commentaires dont il revendique totalement la subjectivité. Tout débute avec l'Équipée sauvage...
Au milieu des années 70, alors qu'il n'a pas 10 ans, Hervé visionne, par hasard à la télévision, le film "L'Équipée sauvage", avec Lee Marvin et Marlon Brando. Les acteurs, leur attitude, leurs vêtements et surtout leurs incroyables motocyclettes, vont littéralement émerveiller le petit garçon. Jamais il n'avait vu pareille chose ici, en son Berry natal. D'ailleurs, le lendemain, on ne parle plus que de ça dans la cours de récré. Le gamin est irrévocablement conquis.
Des centaines de milliers de kilomètre parcours...
Cette conquête le mènera à l'acquisition de sa première Electra Glide 1340 à la fin des années 80. Aujourd'hui, 22 Harley-Davidson plus tard, Hervé détient plusieurs records d'endurance sur route avec l'Iron Butt Association, écrit également tous les mois pour le New-York Rider Magazine (il a même déjà été publié en France dans Freeway). Il est aussi à la tête de l'une des collections les plus importantes d'Europe de figurines et modèles réduits de bikers en Harley/Indian. Il parcourt sans cesse les routes de France, d'Europe et d'ailleurs sur sa moto.
La Daytona Bike Week était donc l'un des événements incontournables qu'Hervé se devait de vivre. "Ma Daytona Bike Week à moi ! Un voyage au-delà du reportage magazine", parcourt en une cinquantaine de courts chapitres la Daytona Bike Week de fond en comble et s'attache surtout à raconter cette Week méconnue du grand public, celle dont on ne parle pas ou peu dans les magazines. Plus qu'un carnet de voyage, ce livre est aussi un véritable guide pratique des coulisses de cet événement. Il s'adresse à tous ceux qui rêvent de se rendre à Daytona pour participer à cette Bike Week devenue mythique mais aussi à ceux qui la connaissent déjà, qui retrouveront ici de bons souvenirs et découvriront très certainement nombre d'éléments qui auraient pu leur échapper. Prix du livre: "Ma Daytona Bike Week à moi ! Un voyage au-delà du reportage magazine"
Disponible en version papier de 137 pages couleur, dos carré collé à couverture souple, format comics 16,84 x 26,04 cm
au prix de 33,05 euros sur: http://tinyurl.com/ma-daytona-bike-week-a-moi Également disponible en version PDF de 109 pages couleur, fichier de 390 Mo au prix de 16,49 euros sur:
http://tinyurl.com/Ma-Daytona-Bike-Week-PDF Une vidéo de présentation est visible à l'adresse suivante:
http://tinyurl.com/Video-Ma-Daytona-Bike-Week Une version e-pub et une version Deluxe sont en cours d'élaboration.
Des visuels en haute et basse définition sont téléchargeables à l'adresse suivante:
http://www.bikers-globe.com/_Pub/DAYTONA.zip | ||||||
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